L’opération de distribution des cartes d’électeurs a commencé samedi 19 septembre sans engouement majeur des habitants et des périphéries. L’information est rapportée par RFI. Et pourtant, c’est la dernière opération avant le scrutin présidentiel du 18 octobre prochain.
Pour mobiliser les potentiels électeurs à venir récupérer leur carte, « les chefs de secteurs qui sont aussi membres de la commission véhiculent l’information à l’église, dans les mosquées, les marchés et tous les lieux publics que la commission a effectivement démarrée », explique Lépou Marteloi, au micro de RFI.
Dans le fief de l’opposition, renseigne le média, certains électeurs accusent la Céni de les avoir volontairement écartés puisque leur nom ne figure pas sur les listes.
Mais selon Mamadou, assistant technique à la Céni, l’explication est différente : « La première recommandation forte était de refaire passer tous les électeurs devant les machines. Certains sont repassés mais pour ceux qui ne sont pas repassés, plusieurs milliers avaient des informations incomplètes ».
Un manque d’informations qui explique l’absence de certains sur les listes, selon lui.
« Lorsque nous avons fini de faire l’intégration, tous ceux qui n’avaient pas toutes les informations ou les pièces nécessaires ont été mis de côté. Il était question d’ouvrir encore pour que les gens reviennent. Ceux qui ne sont pas revenus ils ne sont pas dedans (les listes) », conclut-il.
Au total, 5,4 millions d’électeurs sont appelés le 18 octobre aux urnes dans 14 938 bureaux de vote.