Africa Top Success Ils font l'Afrique
L’affaire éclate au grand jour. Et c’est une révélation du journaliste d’investigation Olivier van Beemen et auteur du livre « Heineken en Afrique « , un ouvrage dans lequel il charge sévèrement le géant brassicole, Heineken.
Dans un article publié sur le site du Monde Afrique, renseigne Africanews, l’auteur remet en cause la politique de « promotion » des produits de la marque, notamment celle qui met en scène des jeunes filles.
Olivier van Beemen révèle que Heineken avait recruté des prostituées pour booster ses ventes. Le journaliste a constaté une persistance du « harcèlement sexuel » et de la « prostitution », après des entretiens avec des promotrices de la marque dans des bars et clubs au Kenya et au Nigeria
« Mes supérieurs me disent que le client est roi. Il faut satisfaire tous ses vœux », a confié l’une d’elles qui dit avoir été poussée à entretenir des rapports sexuels avec des clients.
Des révélations accablantes qui auraient poussé les promoteurs de la marque néerlandaise, à opérer des changements suivants: le troc des robes moulantes imposées aux jeunes filles contre des tee-shirts ou encore la mise en place d’une ligne téléphonique pour toutes les présumées victimes de harcèlement.
Pour Olivier van Beemen, la multinationale, présente depuis plus d’un siècle, est au courant depuis au moins quinze ans des agressions sexuelles commises en Afrique.
Mais visiblement, rien n’est fait pour améliorer les conditions de travail des promotrices qui se montrent d’ailleurs septiques face à l’annonce des mesures visant à recadrer les choses.
« Rien ne changera tant qu’on nous enverra dans certains bars et clubs », dixit l’une d’entre elles, interrogée par le journaliste d’investigation
