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Hub Africa 2017: Casablanca, capitale africaine de l’entrepreneuriat

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La 5ème édition de Hub Africa s’est ouverte le 4 mai et ce, jusqu’au 5 mai 2017, à Casablanca au Maroc. Une centaine d’entrepreneurs venus de plusieurs pays d’Afrique parmi lesquels la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Sénégal, le Cameroun, la Guinée… ainsi que d’Europe sont rassemblés dans le cadre de cette rencontre annuelle placée sous le thème: « L’entrepreneur, acteur de l’intégration africaine ».

Avant la séance inaugurale, Alioune Gueye (Commissaire général de Hub Africa) et M. Zohair (secrétaire général de Maroc-export) ont indiqué que l’entrepreneuriat constitue le moteur de la croissance économique.

Pour ce faire, l’Afrique doit, d’une part s’inscrire dans la promotion de l’entrepreneuriat, et d’autre part encourager sa jeunesse à entreprendre en vue de relever de nombreux défis. D’ailleurs, dira M. Gueye, il n’y a de richesse que d’entrepreneurs. Après que le secrétaire général de Maroc-export ait mis l’accent sur l’importance de l’exportation et des échanges de l’Afrique, M. Gueye a fait remarquer que c’est seulement 15% des échanges qui se font à l’intérieur du continent.

A la séance inaugurale, le premier panel a porté sur le sous-thème: « Cop22, Hub Africa joue les prolongations ». Selon Zakaria Fahim, président de Hub Africa, son événement se veut le prolongement de la Cop22. Mieux, Hub Africa veut faire de cet enjeu une opportunité pour les entreprises.

Pour sa part, Salahedinne Mezouar, président de la Cop22, a soutenu que la Cop22 a permis une forte prise de conscience des dirigeants, des acteurs non étatiques et du secteur privé africains. Toute chose qui, selon lui, va permettre de mettre sur la scelle les accords de la Cop21 signés à Paris.

Saïd Mouline, président de l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (Amee), a souligné que le secteur privé africain a son rôle à jouer dans la transition énergique et surtout l’économie verte. Vu que ce sont environ 600 millions d’Africains qui n’ont pas accès à l’énergie. Pourtant, les potentialités du continent sont énormes en la matière, a-t-il fait remarquer.

Aux jeunes entrepreneurs, Dr. Kandeh K. Yumkella, ex-secrétaire général adjoint des Nations unies en charge du développement durable, a indiqué que la maîtrise de l’énergie est primordiale. « Vous devez le comprendre. L’Afrique ne pourra se développer sans investir conséquemment dans le domaine énergétique ».

Salahedinne Mezouar qui a été également ministre des Affaires étrangères du Maroc, a insisté sur l’entrepreneuriat comme une des solutions de l’intégration africaine. « En Afrique, il y a une dynamique de mariage qui se fait à travers l’intégration régionale. La politique détermine et oriente… L’entrepreneuriat est fondamental pour l’Afrique. Plus, il y a d’entrepreneurs, plus il y aura des engagements politiques en termes d’accompagnement », a-t-il soutenu. Et d’affirmer: « Personne ne viendra développer l’Afrique à notre place ».

Poursuivant, il a également soutenu que le souci des nouveaux dirigeants africains n’est pas idéologique. « Aujourd’hui, ils sont pragmatiques », a-t-il affirmé. C’est d’ailleurs pourquoi, il dira que l’Union africaine (Ua) doit être une organisation pragmatique. « On n’est pas obligé de mettre en exergue ce qui nous divise », a-t-il insisté. Comme lui, Zakaria Fahim a indiqué que l’émergence doit passer inéluctablement par l’intégration régionale. Et qu’elle ne saurait être effective sans la participation des entrepreneurs.  « C’est pour aider à prendre conscience que nous consacrons cette édition à cette thématique », a-t-il soutenu.

Abordant deux sous-thèmes relatifs à « L’entrepreneur, acteur de l’intégration africaine » et « l’entrepreneur acteur », Biendi Maganga Moussavou, ministre gabonais de la Promotion des Pme et de l’Entrepreneuriat, a souligné que pour le politique, le plus important est de bien comprendre l’écosystème du secteur. De s’en imprégner et de lui permettre de rendre pratique les dispositions mises en vigueur. Expliquant le cas du Maroc, M. Abdou Diop, membre du Conseil d’administration de la Confédération générale des entreprises du Maroc (Cgem), a indiqué que de nombreuses initiatives favorisent l’entrepreneuriat comme le quota de député au secteur privé. « Au Maroc, le secteur privé est représenté au Parlement par huit (8) députés », a-t-il relevé.

Source: fratmat.info




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