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Le pape François a révélé avoir échappé à deux tentatives d’attentats lors de son voyage historique en Irak en mars 2021. Ces révélations proviennent d’extraits de son autobiographie Espère, publiés le 17 décembre par la presse italienne, avant la sortie prévue du livre mi-janvier dans plus de 80 pays.
Dans son récit, le pape indique que la gendarmerie vaticane avait été alertée par la police, sur la base d’informations des services secrets britanniques, concernant une menace sérieuse : « Une jeune kamikaze bourrée d’explosifs se dirigeait vers Mossoul pour se faire exploser pendant la visite papale. » Une seconde menace impliquait une camionnette lancée à pleine vitesse avec des intentions similaires. Grâce à l’intervention de la police irakienne, la kamikaze et le conducteur du véhicule ont été interceptés et neutralisés.
Malgré les multiples avertissements sur les dangers de ce voyage, le pape François a insisté pour maintenir sa visite : « Presque tout le monde m’a déconseillé ce voyage, mais je sentais que je devais le faire », écrit-il, soulignant l’importance qu’il accordait à ce déplacement dans une région dévastée par les violences extrémistes.
Ce voyage, le premier d’un pontife en Irak et son premier déplacement en 15 mois en raison de la pandémie de Covid-19, s’est déroulé du 5 au 8 mars 2021. Sous haute protection, le pape argentin a visité Bagdad, Mossoul et Qaraqosh, marquant un moment symbolique dans une zone encore marquée par la présence de cellules jihadistes clandestines.
La sécurité de François lors de ses déplacements internationaux est assurée par la garde suisse pontificale et la gendarmerie vaticane, en coordination avec les forces locales, comme cela a été le cas en Irak.
