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Industrie du numérique: adapter le financement des start-up

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Industrie du numériqueAu deuxième jour du Forum de l’industrie, il a été beaucoup question de recherche et de développement (R & D) en entreprise et des moyens pour les financer. Or, les instruments de financement actuellement existants ne répondent pas parfaitement aux besoins d’un laboratoire de recherche, quel que soit le secteur, a fortiori dans l’industrie numérique, tant ils assurent uniquement l’achat d’équipements, dans la mesure où c’est une dépense tangible. Mais une start-up technologique qui mise sur un produit qu’elle développe a besoin d’une politique de financement qui accepte que la « matière grise» n’est pas un élément comptable comme les autres.

Sur ce point, Mehdi Omarouayache, président du Cluster numérique, invité à animer une conférence sur la question, a affirmé qu’« il faudrait des financements particuliers destinés aux start-up ». « Les banques ne sont pas adaptées et l’Ansej, par exemple, ne finance que le matériel », rappelle-t-il, non sans déplorer que les différents organismes publics de soutien à la création d’entreprises ne financent pas des projets en R & D.

Pour l’expert en TIC, l’écosystème du numérique en Algérie est à construire dans un contexte marqué par une concurrence de plus en plus accrue. M. Omarouayach estime qu’il est dans l’intérêt des start-up algériennes « de travailler ensemble pour hausser leur capacité d’action et avoir des marchés, car la concurrence est beaucoup plus externe qu’interne», confie-t-il.

Pour ce faire, l’Algérie peut s’appuyer sur l’un de ses atouts, celui de la communauté algérienne à l’étranger qui, « par son expertise, peut apporter beaucoup à l’industrie numérique », ajoute le président du Cluster numérique.

Pour parvenir à lancer l’industrie numérique en Algérie, actuellement « dans une phase où le numérique s’intègre lentement avec ce qui est déjà en place », il a été proposé de miser sur quelques projets qui aient un réel potentiel de pérennité.

« Il faut prendre beaucoup de risques, il y a un gros risque d’échec à la création d’une start-up », prévient, de son côté, Riad Hartani, qui est à l’origine du lancement de plusieurs start-up dans la Silicon Valley aux Etats-Unis, berceau des start-up numériques.

« Il faut prendre cinq ans pour bâtir une stratégie, un modèle économique pour faire réussir un petit nombre de start-up dans un secteur spécifique », plaide-t-il.

Pour sa part, Farid Bensbaa, fondateur de Likoul, site dédié aux cours de soutien en ligne, le lancement de projets dans le numérique doit se baser sur « trois piliers » : formation des jeunes porteurs de projets, notamment pour l’élaboration de business plan, financement et enfin concertation entre Etat, organismes de soutien à l’entreprise et porteurs de projets. « Il faut bien appréhender le problème, ensuite proposer une solution », estime-t-il.

Source: www.reporters.dz




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