BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Country / West Africa / Togo / Insécurité au Togo : la faute aux prisonniers graciés par Faure ?

Insécurité au Togo : la faute aux prisonniers graciés par Faure ?

Partagez ceci :

Le pays de Faure Gnassingbé est en proie depuis plusieurs mois à une recrudescence des braquages, des vols à mains armées, des cambriolages. Faut-il préciser que ce pays d‘Afrique de l’ouest a longtemps été un exemple dans la sous-région en matière de sécurité ? Cependant, aujourd’hui, une psychose s’est emparée de la population face à l’insécurité générale. Pour trouver les causes, on remonte peut-être le temps…

D’après les chiffres du ministère togolais de la Sécurité, on enregistre au premier semestre de l’année 2019 au total 66 assassinats, 48 cambriolages, 45 braquages et 31 vols à main armée. Pour une population habituée à une certaine quiétude, ce bilan est alarmant. Les autorités publiques sont également à pied d’œuvre pour remédier ç cette situation. Invité dans l’émission « Forum » sur la chaîne togolaise New World TV, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général Yark Damehame se prononce sur le sujet.

« Au mois de décembre 2018, il y a eu la libération d’un certain nombre de détenus. Il y a eu au total plus de 300. Sur les 300, c’est vrai, ils n’ont pas été tous déférés pour les faits dont nous parlons. Mais il y avait une bonne partie qui était condamnée pour vol à main armée, groupement de malfaiteurs, braquages… Ils ont été libérés parce qu’ils ont purgé leur peine. Mais il y a certains à qui il restait un mois ou deux mois… Peut-être pour désengorger la prison civile de Lomé, ils ont eux aussi bénéficié de cette grâce présidentielle. (…) A la sortie, naturellement, certains se sont amendés, ils ont trouvé que ce qui leur avait amené à la prison n’était pas une bonne chose. Mais il y a eu une bonne partie des détenus qui, n’ayant peut-être pas encore trouvé du boulot, sont replongés dans ces genres d’infractions, et qui malheureusement met en mal nos populations », a-t-il analysé.

Si la grâce présidentielle accordée par le chef de l’Etat togolais à 454 détenus au début de cette année 2019 a été saluée par l’opinion nationale et internationale, c’est la question de la réinsertion sociale de ces individus qui se pose maintenant avec urgence.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »