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Présentée comme le première fortune africaine féminine, Isabel dos Santos, fille aînée de l’ex-président angolais José Eduardo dos Santos, vient de perdre son mari, Sindika Dokolo, un opposant congolais. L’information est rapportée par RFI qui précise que l’ex-homme d’affaires qui vivait à Dubaï, est décédé jeudi 29 octobre suite à un accident à l’âge de 48 ans.
Sindika Dokolo avait depuis un an connu des ennuis judiciaires avec son pays d’adption, l’Angola, qui avait saisi ses biens et ceux de son épouse, l’accusant de détournements.
Mais dans son pays de naissance, le Congo, il était parmi les figures de l’opposition.
Les messages se multiplient sur les réseaux sociaux. Fils d’Augustin Dokolo, le premier banquier privé du Zaire, Sindika Dokolo s’était fait connaitre des partis d’opposition et de la société civile pour son combat contre un troisième mandat de Joseph Kabila.
Bref aperçu, avec RFI
Toujours élégant et facile d’accès, il avait même fondé, en 2017, un mouvement citoyen, les Congolais debout, et appuyé financièrement d’autres organisations et personnalités.
En Europe, Sindika Dokolo est connu comme un collectionneur d’art africain. Il militait pour que ces œuvres ou objets volés soient restitués aux musées africains et était interviewé par les plus grands médias pour ce combat.
Elevé en Europe, sa vie change quand, en 2002, il épouse Isabel dos Santos, fille du président angolais, le tout puissant et richissime Jose Eduardo dos Santos. Ensemble, ils multiplient les affaires, pétrole, diamants, ciment, distribution, téléphonie.
Le couple est partout, jusque dans les soirées à Cannes, organisées par le joaillier de Grisogono, dans lequel ils ont fini par prendre des parts, toujours invités aux grands rendez-vous d’affaires, malgré les enquêtes qui se multiplient sur l’origine de leur fortune et la gestion du régime angolais.
A 48 ans, Sindika Dokolo a succombé jeudi à Dubai, selon ses proches, suite à un accident.
