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Jack Ma, le patron d’Ali Baba vénéré comme le « dieu de la richesse » en Chine

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L’annonce faite vendredi dernier par le New York Times du retrait du fondateur d’Ali Baba, à la tête du géant du commerce en ligne chinois, sonne comme un coup de tonnerre.

Jack Ma qui quitte finalement ses fonctions en septembre 2019, au moment où le climat des affaires se dégrade, avec Pékin et les entreprises étatiques qui sont de plus en plus interventionnistes à l’encontre des entreprises privées.

Le multimilliardaire chinois devrait passer le relais au très discret Daniel Zhang, l’actuel directeur général de la compagnie.

Même s’il continuera à conseiller le groupe, Jack Ma a fait savoir qu’il « occupera davantage son temps et sa fortune à se concentrer sur l’éducation ».

Vendredi dernier, renseigne Courrier International, Alibaba fondée en 1999, pesait quelque 420 milliards de dollars (environ 360 milliards d’euros) de capitalisation boursière à la bourse de Wall Street à New York.

L’ancien professeur d’Anglais, la 19è fortune au monde selon  l’agence de presse Bloomberg, avec 40 milliards de dollars (environ 35 milliards d’euros), M. Ma aura laissé des empreintes indélébiles.

« Self made-man », adulé par ses employés, Jack Ma inspire plus d’un.Ses conférences sur le développement personnel attirent une fourmilière humaine. Ses multiples « échecs », convertis au fil du temps en succès retentissants, galvanisent des ardeurs et forcent l’admiration dans le monde entrepreneurial.

En chine, sa terre natale, il demeure un patron « vénéré ». « Jack Ma est admiré par de nombreux Chinois, certains d’entre eux ont mis son portrait chez eux pour le vénérer de la même façon qu’ils vénèrent le dieu de la richesse [Caishenye] », indique la correspondante en Chine de New York Times.

Pour l’auteur d’un livre sur l’aventure Alibaba, cité par le quotidien new-yorkais, « Jack Ma est le symbole de la richesse du secteur privé chinois […] et son retrait d’Alibaba va être interprété comme une frustration ou une inquiétude, que cela lui plaise ou non ».

Au nombre de firmes chinoises, Alibaba, a prospéré ces dernières années, se hissant presque à la hauteur des mastodontes rivaux américains comme Amazon ou Google.

La société compte aujourd’hui quelque 85.000 employés. Ses plateformes d’e-commerce Taobao et Tmall contrôlent 60% du marché chinois.

Elle est également présente dans l’industrie du « cloud », le cinéma et la finance. Ali Baba est aussi derrière le service de paiement Alipay, contribuant à transformer la façon dont les Chinois font leurs achats et les payent.

 

 

 

 

 

 

 




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