Maureen Ayité est un modèle de réussite dont le parcours peut inspirer bien de jeunes Africains. Etudiante en France (en 2008), Maureen Ayité publiait régulièrement dans son groupe Facebook ( J’aime le pagne de chez moi ) qu’elle avait crée, sa passion pour les tenues fabriquées en tissus africains.
Ce qui au départ était une distraction, est devenu, suite à la demande des fans, un véritable business. Après sa licence en lange suivie d’une formation en langage de sourds muets en Suisse, elle échappe en vain à son destin.
« J’ai repoussé mon stage en me disant que j’allais profiter de ce délai pour proposer une vente privée et voir ce que ça donnait. Plus de trois cent personnes se sont présentées à cette vente alors qu’il n’y avait pas tellement d’articles », explique-t-elle.
De retour au Benin natal, elle crée sa première boutique de mode où elle propose des produits de sa marque Nana Wax.
Maureen Ayité utilise les tissus en provenance du Benin, de l’Afrique du Sud et de l’Inde. Sa cible au départ était les jeunes de 15 à 30 ans mais aujourd’hui, elle habille toutes les générations.
« À l’époque, lorsque j’ai commencé, je n’avais pas autant de choix de produits. Une cliente qui venait m’acheter une robe voulait les chaussures que ma voisine vendait. Aujourd’hui, Nana Wax propose des vêtements, des accessoires, des chaussures pour femmes mais aussi pour hommes et enfants. Je souhaite que les gens s’habillent de Nana Wax de la tête aux pieds », explique-elle sur le site du journal Le monde.
Avec un chiffre d’affaire estimé à 150 000 euros, la jeune béninoise entend ouvrir d’autres boutiques au Togo, en République du Congo et à Mayotte au cours de l’année 2015.
Pour l’heure, la vente en gros à des sites de vente en ligne et boutiques ainsi que les ventes privées à travers les quatre coins du monde sont les techniques de vente de Maureen Ayité.
Ce 08 mars, elle organise une rencontre privée Nana Wax à Abidjan. Des vêtements, chaussures, sacs, bijoux, articles pour bébé et autres accessoires seront proposés au public abidjanais.