Quinze jours après son assassinat à son domicile par un commando armé, les obsèques du président Jovenel Moïse ont débuté vendredi 23 juillet, dans un contexte marqué par une forte incertitude. Le chef de l’État a été enterré en petit comité dans l’intimité des jardins de la résidence familiale. Sa mort faisant resurgir des tensions historiques au sein de la population, les funérailles ont eu lieu dans la ville de Cap-Haïtien, en présence de la veuve du chef d’État mais aussi de plusieurs délégations étrangères et de membres du gouvernement.
Son cercueil, recouvert du drapeau national et de l’écharpe présidentielle, était exposé sur une esplanade, ornée de fleurs.
La dépouille était gardée par des soldats des Forces armées d’Haïti.
La veuve du président, gravement blessée dans l’attaque, était présente à Cap-Haïtien, le bras en écharpe après avoir été soignée dans un hôpital de Floride.
Des représentants de délégations étrangères, du corps diplomatique et les membres du gouvernement se succédaient pour lui présenter leurs condoléances.