Omar el-Béchir craint d’être envoyé à la Haye pour être jugé des faits de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide dans le conflit du Darfour. Après l’accord entre les autorités de Khartoum et les mouvements rebelles ouvrant la voie à un transfèrement d’Omar el-Béchir à la Cour Pénale International (CPI), l’ancien président Soudanais a exprimé son souhait de ne pas être jugé par la CPI.
C’est par la voix de son avocat que Omar El Bechir s’est exprimé. Selon ce dernier, l’ancien président ne voulait pas être jugé à La Haye, arguant qu’il s’agissait d’un «tribunal politique» et « et que le pouvoir judiciaire soudanais était en mesure de traiter n’importe quelle affaire».
Sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI, l’ex-président déchu par l’armée en Avril 2019 suite à un soulèvement populaire est toujours détenu dans la prison de Kobar, la capitale soudanaise.
Selon un rapport de l’ONU, le conflit au Sud Soudan avait fait plus de 30 000 morts.