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Kenya: le chantre Jimmy Gait en guerre contre la « cyberintimidation »

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La cybercriminalité, véritable mal qui gangrène les sociétés de nos jours à l’ère de la technologie, est fortement combattue par les gouvernants. Au Kenya, se basant sur le projet de loi signé il y a quelques semaines par le président Uhuru Kenyatta , sur les ordinateurs et la cybercriminalité, Jimmy Gait un chanteur gospel, lance la campagne Hisia Zangu (Mes sentiments).

Hisia Zangu, la campagne contre la cyberintimidation vise, d’après le site Music in Africa, à interpeller les utilisateurs des médias sociaux avant de partager des informations susceptibles d’intimider ou de menacer. Une tournée est prévue par le chanteur qui prévoit une tournée nationale qui rassemblerait des organisations de la société civile, des universités, des églises et des leaders politiques pour construire sur la conversation en cours autour du sujet.

« Parfois, il est plus facile de faire face à la violence physique que la violence émotionnelle, car elle affecte tous les aspects de votre vie. Vous ne pouvez pas travailler ou penser clairement et beaucoup de gens deviennent déprimés, ce qui conduit parfois au suicide. Nous travaillons sur une série d’activités qui nous permettront de traverser le pays. Nous organiserons des forums, des ateliers, effectuerons des activations en ligne, organiserons des concerts et des tournées de présentation, et nous partagerons également du matériel qui traitera de la question de la cyberintimidation », a déclaré M. Gait, rapporte la même source.

D’après le nouveau projet de loi mis en place, toute personne qui publie intentionnellement des informations fausses, trompeuses ou fictives se verra infliger une amende ne dépassant pas 5 millions de shillings kenyans (50 000 $) ou sera emprisonnée pendant deux ans, ou les deux par rapport au cas présenté.La loi implique également l’utilisation abusive des ordinateurs , les abus sur les médias sociaux et la cyberintimidation.

La nouvelle loi est contestée par bon nombre notamment des ONG qui dénonce une atteinte à la liberté d’expression. Le Comité pour la protection des journalistes a, d’après plusieurs sources, exhorté le président Uhuru Kenyatta à renvoyer le projet de loi au parlement pour supprimer les clauses qui, selon ce comité, violent la liberté de la presse.

Pour l’heure, la mise en œuvre de la loi a été suspendue par la Haute Cour du Kenya suite à la plainte déposé par Geoffrey Maina, un citoyen kenyan, qui conteste la constitutionnalité du projet de loi. Sa mise en œuvre ou non ne sera situé qu’une fois l’affaire entendue.

 




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