Une corruption galopante et des comportements malhonnêtes ont été relevés au sein du secteur de la santé, principalement dans le cadre de la mise en place de projets, à l’issue d’une enquête de la Commission d’Éthique et de lutte contre la corruption au Kenya.
Deux scandales de corruption ont éclaté en l’espace de quelques jours seulement : la disparition d’une tonne de sucre estimé impropre à la consommation et des soupçons de corruption liés à KEMSA, l’Agence d’achat des matériels médicaux, dans le cadre d’un contrat de distribution de moustiquaires.
Par conséquent, la secrétaire d’État déléguée à la Santé publique a été démise de ses fonctions, de même que tout le Comité de Direction et le PDG de KEMSA.
Augmentation excessive des coûts, favoritisme pendant les appels d’offres, versements de pots-de-vin sont entre autres effets de corruption que citent le rapport.
La ministre de la Santé promet de sévir vis-à-vis de ces personnes qui « cherchent à s’enrichir sur le dos des patients et des bailleurs ».