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La date de la conférence d’entente nationale au Mali divise

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EntenteLa Conférence d’entente nationale est prévue du 27 mars au 2 avril prochain. Une rencontre pour discuter des avancées des accords de paix d’Alger. Mais, l’annonce de Bamako ne fait pas l’unanimité.

L’espoir, voilà un mot que ne veulent pas perdre les Maliens dans leur vocabulaire. Alors que des divergences subsistent entre Bamako et des groupes armés du Nord, les autorités maliennes veulent encore croire que l’application des accords de paix d’Alger est encore possible. Un nouveau pas pourrait être franchi dans les jours à venir avec la conférence d’entente nationale prévue du 27 mars au 2 avril prochain.

Il s’agira pour les parties signataires de faire le point sur l’avancée des accords sensés ramener la paix dans le pays. Les débats devraient porter sur les questions de la paix, de l’unité et de la réconciliation. Mais voilà, la date avancée par Bamako suscite quelques grincements de dents autant du côté de l’opposition politique que des groupes armés. Ces derniers pensent que les conditions ne sont pas encore réunies pour la tenue d’un tel événement.

Ils soulignent notamment la fragilité de la sécurité, l’absence de cantonnement et le non-retour des réfugiés. Quant à l’opposition, elle déplore le manque de réaction de l‘État à propos d’un courrier qu’elle a envoyé il y a une dizaine de jours où elle a soulevé plusieurs points et propositions pour l’amélioration des termes de référence de ces accords.

L’inquiétude islamiste

Autant dire qu’on est encore loin du compte malgré l’entente affichée ces dernières semaines avec le début des patrouilles mixtes dans le Nord du pays. Mais, Bamako et les groupes armés savent que la résolution des divergences pour l’application effective des accords d’Alger est impérative pour faire face au péril djihadiste. D’autant qu’il y a une quinzaine de jours, les islamistes d’Ansar Dine d’Iyad Ag Ghaly, d’Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar et de “l‘Émirat du Sahara”, une branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) opérant dans le nord du Mali, ont conclu un accord de fusion pour tenter d’asseoir leur pouvoir dans le Nord malien.




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