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À la sixième journée consécutive des violences ce 21 avril, plus de 400 personnes sont mortes selon un bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Lors d’une réunion virtuelle organisée ce jeudi 20 avril, les dirigeants des Nations unies, de l’Union africaine, de la Ligue arabe et de l’organisation sous-régionale Igad appelle à un cessez-le-feu.
En insistant sur le fait que « toutes les parties au conflit sont musulmanes » et sur ce « moment important du calendrier musulman », Antonio Guterres « pense que c’est le bon moment pour qu’un cessez-le-feu puisse tenir ».
Pour le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, ce cessez-le-feu de trois jours devient une « priorité immédiate » afin de « permettre aux civils piégés dans les zones de combat de fuir et de chercher de l’aide médicale, de la nourriture et d’autres provisions essentielles ».
« Cela doit être la première étape pour permettre un répit dans les combats et ouvrir la voie à un cessez-le-feu permanent », a-t-il ajouté en précisant que « la cessation des hostilités doit être suivie par un dialogue sérieux pour permettre le succès d’une transition, à commencer par la nomination d’un gouvernement civil ».
