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La France n’a pas tardé à réagir après l’expulsion de deux journalistes français, Sophie Douce et Agnès Faivre du journal Le Monde et de Libération par les autorités du Burkina Faso. C’est à travers un communiqué du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Alors que la tension diplomatique entre Ouagadougou et Paris n’est pas retombée, l’expulsion de deux journalistes français du pays n’est pas de nature à arranger les choses.
« La France regrette vivement l’expulsion des correspondantes du Monde et de Libération du Burkina Faso, qui intervient quelques jours après la décision de suspendre la diffusion des programmes de France 24. La France réaffirme son engagement constant et déterminé en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes partout dans le monde », indique le communiqué de la diplomatie française.
Pour l’instant, les mobiles de ces expulsions n’ont pas été divulgués par les autorités du Burkina Faso mais l’AFP croit savoir qu’un article que Le Monde avait publié le 27 mars évoquant des violences de militaires burkinabé contre des adolescents serait la source de ces expulsions.
Cette décision des autorités fait suite à la suspension de la diffusion de la chaîne France 24 sur le territoire du pays fin mars.
