Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), entre 2000 et 2015, le taux de nouveaux cas de paludisme en Afrique de l’ouest a considérablement baissé de 42% et le taux de mortalité liée à la maladie a chuté de 42%.
En dépit des efforts consentis dans le domaine à travers la prévention et le traitement, cette région continue de représenter environ 90% des cas de paludisme des décès dans le monde.
Néanmoins, une nouvelle vient de tomber et fera certainement réjouir les populations de l’Afrique subsaharienne qui seront les premiers bénéficiaires d’un projet « salvateur ».
En effet, l’OMS annonce que le premier vaccin antipaludique entrera bientôt dans sa phase active. Les premières vaccinations dans le cadre du projet final, devraient démarrer en 2018.
L’organisation indique avoir récolté les fonds nécessaires auprès de ses partenaires pour débuter le projet pilote.
Le vaccin RTS, le tout premier contre le paludisme, est le seul à avoir réussi avec succès la phase 3 d’essai. Alors que cette phase a été assurée par un test sur 15 000 nourrissons dans 7 pays d’Afrique subsaharienne, la phase pilote devra notamment permettre de savoir l’effet du vaccin sur les enfants de 5 à 17 mois dans les conditions réelles.
« Trois pays de l’Afrique subsaharienne qui se sont prêtés à la phase d’essai seront donc sélectionnés en fonction des priorités. Leurs noms devraient être annoncés dans les prochaines semaines », rapportent Africanews.
Toutefois, souligne le site, ce vaccin ne vient qu’appuyer les mesures déjà existantes de la lutte contre le paludisme. Il s’agit entre autres de la moustiquaire imprégnée de longue durée, la pulvérisation d’insecticides dans la maison, le traitement préventif pour les nourrissons pendant la grossesse et le traitement des cas confirmés par des médicaments antipaludiques efficaces.