Alors qu’il participait aux funérailles d’un « grand cheikh du pays », le président des Comores, Azali Assoumani, a été « légèrement blessé à l’arme blanche » le vendredi 13 septembre.
L’agresseur, qui avait été interpellé par les forces de sécurité, est décédé en détention.
L’annonce a été faite par le procureur de la République de Moroni, le samedi 14 septembre.
Les circonstances entourant la mort de l’attaquant restent encore floues.
Azali Assoumani, 65 ans, a été réélu président en janvier dernier, dans un scrutin controversé que les partis d’opposition ont dénoncé comme frauduleux.
Cette élection a conduit à des troubles qui ont causé au moins un décès.
Cette année, il a étendu son mandat à un quatrième terme après avoir modifié la constitution pour supprimer les limites de mandat et abolir le système de rotation de la présidence entre les principales îles des Comores.
Il est également accusé de réprimer la dissidence et d’interdire les manifestations pacifiques.