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L’ambassadeur des États unis à Yaoundé, préoccupé par la situation des droits de l’homme au Cameroun

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Le nouvel ambassadeur des Etats Unis au Cameroun, l’a fait savoir au cours d’une audience que lui a accordé James Mouangue Kobila, le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun(CDHC), il y a quelques jours.

Christopher Lamorca, le nouvel ambassadeur des Etats Unis au Cameroun était l’invité de James Mouangue Kobila, le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun(CDHC), il y a quelques jours.

Pendant près d’une heure d’échange, les deux personnalités ont passé en revue les grandes orientations qui guident la coopération entre la CDHC et l’ambassade des États-Unis concernant la promotion et la protection les droits de l’Homme et les libertés.

Au cours de cet échange, le diplomate américain s’est dit préoccupé de la situation des droits de l’Homme dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et dans tout le Cameroun en général.

Christopher Lamorca a promis de mettre son mandat sous le signe de la protection des droits humains.

« Ça fait partie de mon mandat en tant qu’ambassadeur des États-Unis ici à Yaoundé et je vais travailler pendant tout le temps que je suis ici pour promouvoir les droits humains… C’est très important pour nous et je crois qu’on va avoir une coopération très étroite avec la Commission des droits de l’homme dans ce sens pendant le temps que je serais ici », a précisé l’ambassadeur américain.

Une sortie qui fait suite au dernier rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) qui a accusé en aout dernier, l’armée camerounaise de « meurtres » et « détentions arbitraires » dans une région anglophone où un conflit meurtrier oppose depuis cinq ans des groupes armés séparatistes aux forces de l’ordre.

« Des soldats camerounais ont sommairement tué au moins dix personnes et commis plusieurs autres abus entre le 24 avril et le 12 juin lors d’opérations anti-insurrectionnelles dans la région du Nord-Ouest du Cameroun », a noté l’ONG dans un rapport, affirmant que des membres des forces de l’ordre ont « détruit et pillé des centres de santé, détenu arbitrairement au moins 26 personnes et en auraient fait disparaître de force quelque 17 autres », a affirmé l’ONG.

Essama Aloubou




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