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L’Angola: une terre riche en café fin

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Le café fait incontestablement partie des sources de richesses de plusieurs pays sur le continent. Le Ghana, la Côte d’Ivoire voire le Togo, l’Angola, font partie des pays qu’on oserait désigner par les « plus gros fournisseurs » dans une certaine mesure et c’est eux qui redonnent au continent la chance de briller en termes de qualité devant les nations du monde.

Le café fin en Afrique sera célébré dans la  capitale ougandaise c’es-à-dire  Kampala, du 14 au 16 février prochain à la 16è édition de la Conférence-Exposition des cafés fins d’Afrique (AFCCE). Une panoplie d’acteurs se donne rendez-vous pour mieux appréhender les voies et moyens pouvant permettre de tirer le meilleur profit qui soit de leurs propres activités. Les belles intentions ne sauront porter de fruits sans être accompagnées par des actions concrètes pour des résultats. Il s’agira dans ce contexte de mettre en relation torréfacteurs, négociants, experts, et entreprises opérant dans le secteur du café autour d’« Une industrie durable du café pour une transformation économique et sociale », qui équivaut au thème de la rencontre.

Un concours de dégustation « Taste of Harvest » entend chaque année jeter des fleurs aux cafés dont la saveur, la finesse et la qualité sont irréprochables.  Les  meilleurs seront encouragés  dans cette quête inlassable de la qualité. Une qualité qui ne peut que faire du bien aux consommateurs finaux. De nombreuses présentations et ateliers de travail ayant trait à la durabilité des moyens d’existence des producteurs ainsi qu’à la place des femmes dans l’industrie caféière seront également au menu.

L’Association africaine des cafés fins (AFCA), principale organisatrice est une plateforme consacrée à la promotion du commerce du café regroupant 12 pays dont le Kenya, l’Ethiopie, l’Ouganda, la Tanzanie, le Burundi, le Malawi et le Rwanda.

La culture du café ne cesse d’accroitre malgré les fluctuations de prix qui n’avantagent pas les producteurs.  D’ailleurs du 5 et 6 février la 57ème assemblée générale de l’OIAC, l’organisation interafricaine du café avait déjà réuni des délégations de 25 pays du continent sous le thème : «Développement d’une caféiculture durable pour l’émergence de l’économie africaine ».  C’est dire combien le café représente une source de richesse à préserver pour les générations présentes et futures.

Il faut préciser que  l’AFCCE s’est tenue pour la première fois en 2004 au Kenya, à Nairobi. Par ailleurs, le quart des recettes d’exportation totales de l’Ouganda est issu du café au moment où le pays  se positionne comme le second producteur africain et exportateur de la fève. La culture de cette  principale exportation agricole de l’Ouganda est assurée par 1,3 millions de ménages.

 




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