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L’Angola veut mettre fin aux importations de produits pétroliers

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L’ambition de la Sonangol, l’entreprise publique chargée de l’exploitation et de la production de pétrole et de gaz naturel en Angola est simple et clairement exprimée :  réduire  à tout prix les importations en produits pétroliers. Cela est contenu dans un plan et consiste à ne plus miser sur les produits pétroliers en provenance d’autres pays.

Les stratégies de ce plan précis consistent entre autres  en la création de deux grandes raffineries. Celle de Lobito, en pleine réalisation sera susceptible de traiter 200 000 barils par jour  et  entrera en service en 2022 et une deuxième sera construite dans l’enclave Nord de Cabinda. S’agissant d’une stratégie à peaufiner en silence, aucune information sur les capacités et les dates d’entrée en production n’ont été dévoilées par rapport à la seconde raffinerie.

La  raffinerie de Luanda qui produit 65 000 barils par jour verra  sa production augmenter grâce à un accord signé entre la Sonangol et le groupe pétrolier italien Eni. L’Angola est le deuxième plus grand producteur de pétrole brut d’Afrique, mais actuellement 80% du carburant commercialisé est importé en raison d’un manque d’installations de raffinage. La raffinerie de Luanda ne répond qu’à 20% de la demande intérieure de produits raffinés. Tout le reste est importé de la société suisse Vitol.

Sonangol veut rendre l’Angola autosuffisant dans la production de produits raffinés, créer des emplois, les  conditions du développement de l’industrie pétrochimique et de pouvoir exporter le surplus  vers les marchés régionaux.




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