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Barrage d'Akosombo, fleuve Volta, Eastern Region.

Le Cameroun, un reservoir d’énergie renouvelable

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Barrage d'Akosombo, fleuve Volta, Eastern Region.

Depuis de nombreuses années, les pouvoirs publics explorent les pistes pour atteindre un taux de 100% d’électrification. Le pays mise alors sur le développement des Energies Renouvelables (EnR). Actuellement, le taux d’électrification est de près de 54%.

Pour un départ, tout commence par la création d’une Agence de développement des EnR en gestation et les primes accordées aux entreprises qui investissent dans ces sources d’énergies. Selon les résultats d’une étude de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Global village Cameroon en 2012, la moyenne théorique nationale de productible électrique est de 2 327,5 TWh.

«Les énergies renouvelables (EnR) sont recommandées surtout parce qu’elles préservent l’environnement et puis se retrouvent dans toutes les régions du pays, qu’il y ait un réseau de distribution d’électricité publique ou pas. On peut à travers les énergies renouvelables, alimenter en électricité les localités les plus retirées», soulignait l’expert en EnR Eteil Betet, lorsqu’on lui demandait pourquoi le gouvernement camerounais devrait investir dans les EnR, alors qu’elles coûtent chères.

Si l’on en croit Le quotidien de l’économie du 23 mai 2017, selo l’expert, l’importance des énergies renouvelables pour un pays comme le Cameroun n’est pas à démentir. Le pays doit combler progressivement le déficit estimé entre 500 et 650 MW, mais aussi et surtout, exploiter son gigantesque potentiel en termes d’énergies renouvelables, apprend-on.

L’enquête menée en 2012 par l’ONG Global village Cameroon (GVC) révélait que « l’énergie solaire reçue dans le pays est estimée à 89,25 TWh/an et exploitable sous deux formes : thermique et photovoltaïque. Même constat pour l’énergie solaire photovoltaïque, qui connaît un développement intense au Cameroun depuis quelques années. La moyenne théorique nationale de productible électrique est de 2327,5 TWh, soit environ 20 fois le potentiel hydroélectrique qui se trouve autour de 19,7 TWh», souligne GVC.

Les régions du Nord et de l’Extrême-Nord se présentent comme de potentielles zones de production d’électricité pour l’exploitation de l’énergie éolienne avec une vitesse moyenne des vents évaluée à plus de 2m/s. De même que les zones de Kaélé et Kousseri (Extrême-Nord) qui regorgent d’importants réservoirs de production avec une vitesse de vents estimée entre 2,53 m/s et 4,2 m/s, nous renseigne l’ONG, la meilleure valorisation de l’énergie éolienne est faite par «son utilisation comme moyen d’exhaure de l’eau, en couplant une éolienne à une pompe à eau pour l’actionner ».

Pour Serge Henri Kelbe, l’ingénieur spécialiste des énergies renouvelables, «le gouvernement camerounais gagnerait à vulgariser les énergies renouvelables. A l’instar de la loi des finances 2012 qui annule la TVA sur tous les produits solaires». Le pays est le deuxième potentiel hydroélectrique en Afrique subsaharienne derrière la RD Congo.

Source: cameroon-info.net




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