Le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel-Fattah Burhan, a déclaré jeudi 26 septembre 2024 à l’Assemblée générale des Nations Unies que les milices opérant dans son pays doivent déposer les armes et mettre fin aux hostilités.
Ce discours intervient alors que de nouveaux affrontements secouent la capitale, avec des frappes aériennes et des attaques de drones à Khartoum et ses environs, sur fond d’aggravation de l’épidémie de choléra, selon des responsables.
Les combats les plus violents se concentrent depuis des mois à El Fasher, la capitale du Darfour-Nord, où les Forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) assiègent la ville depuis mai.
M. Burhan a accusé la famille Dagalo de « violer toutes les lois et obligations internationales en toute impunité » et de rejeter les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, en plus de la déclaration de Juba.
En réponse à cette situation, l’armée soudanaise a lancé une opération tôt le matin pour reprendre le contrôle des zones de la capitale détenues par les RSF.
Les médias soudanais rapportent une intensification des mouvements militaires et des frappes aériennes dans les districts de Khartoum et d’Omdurman, marquant une escalade des tensions dans la région.