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Le HCR et la CEDEAO réunis pour lutter contre l’apatridie

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A Banjul, à partir de ce dimanche 7 mai et jusqu’à mardi, le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR, qui gère aussi les apatrides) et la Cédéao organisent une réunion ministérielle pour traiter le problème de l’apatridie en Afrique de l’Ouest.

Le continent est fortement touché par la question de ces personnes sans nationalité, et dans la région, la Côte d’Ivoire compte à elle seule 700 000 apatrides. La Cédéao a donc décidé de s’emparer de la question. En 2015, la déclaration d’Abidjan avait été adoptée, soit un engagement politique des Etats pour changer cette situation. Lors de ce sommet, des mesures et un cadre réglementaire plus précis devraient être élaborés pour essayer de résoudre ce problème de grande ampleur.

Le Haut-Commissariat aux réfugiés estime à 10 millions au minimum le nombre d’apatrides dans le monde, dont au moins 1 million en Afrique de l’Ouest.

Etre apatride, c’est ne pas avoir de nationalité. Cela peut sembler abstrait, mais dans les faits, cela implique beaucoup de choses. Impossible pour les enfants, par exemple, de se rendre dans les écoles qui demandent des extraits de naissance, puis de passer des examens. Au moment de trouver un emploi, ces personnes ne peuvent signer aucun contrat légal, et elles n’ont souvent pas accès au système de santé de leur pays. C’est un cercle vicieux, qui rend les apatrides très vulnérables et les prive de leurs droits fondamentaux.En Afrique de l’Ouest, ce sont surtout l’absence de documents d’état civil, et les lois sur la nationalité incomplètes, qui posent problème. Par exemple il n’y a souvent pas de disposition pour les enfants nés de parents inconnus, et comme il n’y a pas non plus de droit du sol, ils se retrouvent sans nationalité. Cette situation se perpétue puisque quand ces apatrides auront des enfants, ils seront à leur tour sans documents.

Les experts puis les ministres de la Cédéao ont donc trois jours pour s’accorder autour d’un plan d’action, pour mettre en place des solutions efficaces dans la région.

Source:rfi.fr




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