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« Le pouvoir ne se prend pas en marchant sur des cadavres », Karim Wade

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Après les violences qui ont éclaté à la suite de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, le Sénégal connait une relative accalmie. Jusqu’ici, le président sénégalais Macky Sall et son adversaire Ousmane Sonko ne se sont pas exprimés sur ces heurts. Cependant, d’autres voix s’élèvent.

Depuis son exil au Qatar, le fils de l’ancien président sénégalais Karim Wade dit avoir été « le premier homme politique à subir dès 2012 les conséquences de la volonté du régime actuel d’éliminer toute forme d’opposition ». Il a appelé dans un message ce lundi 7 juin à la « responsabilité » de « toute la classe politique » et à « la retenue ».

Du côté de l’opposition, des responsables appellent également au calme en interpellant le chef de l’État. « La situation ne fera qu’empirer si le président Macky Sall annonce une candidature à un troisième mandat », craint l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck qui a quitté la coalition au pouvoir en avril dernier.

Les violences qui ont suivi la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko ont fait officiellement 16 morts, plus de 350 blessés et de nombreux dégâts matériels.




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