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Le prix international de l’Unesco décerné à 4 chercheurs à Malabo

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Selon l’Unesco, les recherches de ces lauréats ont contribué à améliorer la sécurité alimentaire, les variétés de coton, les outils de diagnostic, et à élaborer des traitements innovants pour des maladies génétiques débilitantes.

Quatre chercheurs du monde étaient en vedette à Malabo la semaine dernière. Ils ont reçu le prix international de l’Unesco lors d’une cérémonie organisée dans la capitale équato-guinéenne. Originaires de la Chine, l’Égypte, la Lituanie et l’Ouzbékistan, leurs travaux ont, selon l’Unesco, contribué à améliorer la sécurité alimentaire, les variétés de coton, les outils de diagnostic, et à élaborer des traitements innovants pour des maladies génétiques débilitantes.

Selon Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, chaque lauréat recevra la somme de 87 500 dollars.

Parmi les lauréats : Yigong Shi (Chine) est récompensé pour ses recherches révolutionnaires qui ouvrent la voie à la conception de thérapies innovantes dans le traitement des maladies génétiques débilitantes. Grâce à lui, nous savons maintenant comment l’information génétique stockée dans l’ADN est convertie en protéines fonctionnelles. Ce type de protéine aide le corps à former des anticorps pour combattre les infections. Grâce à un processus connu sous le nom d’épissage, notre ADN est transcrit en ARN messager (ARNm), une molécule qui sert de modèle pour la construction des protéines. Le professeur Shi a décodé la structure atomique de la levure et des splicéosomes humains et a élucidé la base moléculaire de l’épissage du pré-ARNm.

Mosaad Attia Abdel-Wahhab (Égypte) a été plébiscité  pour avoir développé des techniques innovantes permettantd’éliminer les contaminants microbiens et chimiques des cultures notamment les moisissures (champignons), les métaux lourds et les résidus de pesticides. Ces techniques permettent de réduire les pertes alimentaires, et d’améliorer de ce fait la sécurité alimentaire.

M. Mosaad Attia Abdel-Wahhab est professeur au Département de toxicologie alimentaire et des contaminants au Centre national de Recherche. Il a créé la Société égyptienne des sciences et des produits halals en 2016.

Le Lituanien Almira Ramanaviciene a quant à lui  contribué de façon  exceptionnelle à la conception de nouveaux immunocapteurs qui ont permis d’élaborer des outils de diagnostic plus sensibles et donc plus fiables. La professeure Ramanaviciene a développé des immunocapteurs capables de surveiller les niveaux de protéines dans le corps humain avec une plus grande précision qu’auparavant. Ces niveaux de protéines servent d’indicateurs de maladie. Ses travaux permettent ainsi aux médecins de diagnostiquer les maladies avec plus de précision et de mieux suivre leur évolution.

Ibrokhim Abdurakhmonov (Ouzbékistan) est récompensé pour avoir élaboré des marqueurs moléculaires pouvant être utilisés pour identifier les caractéristiques souhaitables du coton, telles que la résistance aux maladies, la qualité supérieure des fibres et un rendement plus élevé, susceptibles de stimuler la production de coton. Ces marqueurs permettent aux sélectionneurs d’identifier et de sélectionner plus rapidement et plus précisément les plantes présentant ces caractéristiques souhaitables.

Le Prix international Unesco-Guinée équatoriale a été créé par les deux partenaires en 2008, dans le but de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

Essama Aloubou




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