D’après cette disposition, les candidats aux différentes élections doivent recueillir les parrainages de 1% du corps électoral avant de se présenter. D’ailleurs, seules cinq personnalités avaient pu le faire lors de la présidentielle de 2019.
Contesté par les partis d’opposition dont l’USL (l’Union sociale libérale), cette loi pourrait ne plus être en vigueur dans les mois à venir. La juridiction sous-régionale a donné son verdict : le Code électoral sénégalais viole le droit de libre participation aux élections.
Ainsi, la CEDEAO ordonne à l’État sénégalais de « lever tous les obstacles », ainsi que de supprimer « le système de parrainage électoral » dans un délai de six mois alors que les élections locales doivent se tenir avant fin janvier 2022.