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La Mauritanie s’apprête à vivre une semaine décisive sur le plan politique et ce à quelques encablures des prochaines élections des législative, régionale et municipale. Les ambitions politiques des uns et des autres au sein des partis politiques se trouvant sur la scène, mais aussi des citoyens qui tiennent en haleine la classe politique.
Cinq scrutins d’un seul coup, où selon des informations, il y aurait une centaine de partis politiques qui y participeraient dont 143 listes au niveau des municipales, 67 listes pour les régionales, 96 listes aux législatives et 87 listes de femmes. Des élections qui tiennent en haleine la classe politique, car il y va de l’avenir de ce pays.
Ces chiffres sont montés avec une véritable prise de conscience, où on explique que cela est dû à la participation de l’opposition dite radicale. Cette dernière ayant boycotté les législatives et municipales de novembre et Décembre 2013. L’autre raison évoqué aussi est celle de présence de tous les courants de pensée, notamment les variantes de la mouvance anti-esclavagiste et du courant nationaliste négro africain.
Signalons cependant que seule l’Union pour la république (UPR) est présente dans toutes les circonscriptions et pour toutes les consultations. Ce qui en principe donne un bonus politique non négligeable. Un avantage à relativiser cependant, du fait d’une autre réalité.
En effet, pour bien des observateurs, la principale cause du phénomène de « l’inflation » des listes en lice pour les élections du 1er septembre 2018, est surtout imputable aux nombreuses frustrations nées des investitures du principal parti de la majorité. Celles-ci sont le fruit d’un choix vertical contesté à la base dans de nombreuses localités.
La donne tribale serait présente dans toute bataille politique locale, et même de dimension nationale. Ainsi donc, le document estime que ces élections vont se dérouler dans des circonstances sociopolitiques exceptionnelles.
Ces dernières conditions font que les résultats directs ou indirects, donneront des indications sur l’orientation que prendra un pays à la croisée de nombreux questionnements relatifs à l’alternance, la nature du contrat social entre les différentes composantes.
