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Le président béninois paye le prix de son entêtement. Appelés dimanche pour élire les députés, les électeurs béninois ont brillé par leur absence. Un constat établi par des médias sur place, entériné par le dépouillement tard dans la soirée. Que ce soit à Cotonou ou à Porto-Novo, les électeurs étaient comptés au bout des doigts. L’appel de l’opposition au boycott a été largement suivi.
Les rues étaient quasiment désertes à travers le pays et notamment à Cotonou, la capitale économique, où les commerces et marchés sont restés fermés toute la journée par crainte d’échauffourées.
Dans les bureaux de vote, les électeurs ont défilé « au compte-gouttes », expliquait à la mi-journée Kpleli Glele Marius, président d’un bureau de vote de Seme-Podji, région de l’opposant en exil, Sébastien Ajavon, cité par l’AFP.
« Dans la dizaine de bureaux de vote visités par à Seme-Podji, aucun n’a dépassé les 35 votants sur plus de 400 inscrits », rapport l’Agence.
Faut-il le rappeler, les anciens présidents Yayi Boni et Soglo étaient les acteurs les plus influents de l’opposition qui ont dénoncé dès annoncé l’organisation de ce scrutin pour lequel, aucun parti de l’opposition n’a pris part faute d’exclusion.
