Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) du président Paul Biya, conserve la majorité absolue au parlement avec 139 sièges sur les 180. Un sacre du parti au pouvoir aux élections législatives de 9 février dernier dont les résultats partiels ont été rendus publics ce vendredi par le Conseil constitutionnel.
Il est suivi d’un de ses alliés, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), qui gagne 7 sièges.
Principal parti d’opposition représenté dans l’Assemblée sortante jusqu‘à présent, le Social democratic front (SDF) n’emporte que 5 sièges, contre 18 en 2013.
En tout, seuls 16 députés d’opposition ont été élus, ce qui laisse une marge de manœuvre extrêmement confortable à la majorité présidentielle.
La participation a été “modérée”, à 45,98 %, a affirmé le président du Conseil, Clément Atangana.
Le Mouvemement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, arrivé deuxième à la présidentielle de 2018, avait appelé à boycotter le scrutin, jugeant impossible l’organisation de ces élections, notamment en raison du conflit meurtrier qui secoue les deux régions peuplées par la minorité anglophone camerounaise.