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Aujourd’hui, vendredi 29 juillet. A Dakar et dans toutes les villes au Sénégal, c’est le dernier jour de campagne avant les élections législatives du dimanche 31 juillet. Les populations iront aux urnes pour choisir les cent soixante-cinq nouveaux députés sur les huit listes de candidats en compétition. Pendant que la majorité espère conserver le plus grand nombre de sièges possibles à l’Assemblée, les principales forces de l’opposition comptent s’imposer.
Tête de liste nationale, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et les autres candidats de Benno Bokk Yaakaar présentent durant la campagne le bilan et les réalisations du président Macky Sall depuis son arrivée au pouvoir en 2012 notamment : le TER (Train Express Régional), le nouveau stade du Sénégal ou le Palais des Sports de Diamniadio. Du côté des populations, les ménages sont préoccupés par l’inflation et la cherté de la vie.
Face à la majorité, la récente coalition AAR Sénégal (Alternative pour une Assemblée de Rupture) se considère comme une opposition « modérée », avec ses leaders Thierno Alassane Sall et Abdourahmane Diouf.
Six mois après les locales, ces législatives sont le dernier scrutin avant la prochaine présidentielle qui suscite toutes les interrogations. Pour sa part, l’opposant Ousmane Sonko ne cache ses ambitions. Ces législatives ont pour finalité, selon l’opposant, d’imposer une cohabitation au président Macky Sall.
Quant au chef de l’Etat Macky Sall, il continue d’entretenir un certain mystère sur une éventuelle troisième candidature. Pour Ababacar Fall du GRADEC, ces élections législatives seront un « référendum pour ou contre un troisième mandat ». « Cette question pollue le débat politique depuis 2019 et doit être tranchée », estime-t-il.
