Les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre prochain seront l’occasion pour les Sénégalais, selon le président Bassirou Diomaye Faye, de lui donner les moyens institutionnels afin de dérouler sa politique de rupture avec l’ancien régime.
Faisant suite à la dissolution d’un Parlement jugé hostile, l’annonce des législatives a pris de court le camp de l’opposition qui s’est dernièrement affaibli avec la dissolution de la coalition BBY (Benno Bok Yakaar : « Unis par l’espoir »), annoncée par l’ex-président Macky Sall début septembre, après 12 ans d’existence.
L’ex-Premier ministre sénégalais et candidat malheureux à la présidentielle, Amadou Ba, a lui aussi créé son parti politique.
Pour l’analyste Alassane Ndao, enseignant-chercheur à l’université Gaston-Berger, à Saint-Louis, des alliances s’imposent afin de maximiser le nombre de sièges de députés à l’Assemblée nationale.