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Législatives gabonaises: l’opposition espère limiter les dégâts

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Le second tour des élections législatives gabonaises se tient ce samedi 27 octobre. Le Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, a déjà obtenu la majorité absolue dès le premier tour.

A la veille du premier tour, les leaders de l’opposition gabonaise se disaient qu’avec une cinquantaine de sièges à l’Assemblée nationale leur voix pouvait porter. Certains osaient même encore espérer emporter le scrutin et contraindre le président Ali Bongo à la cohabitation.

Mais il y a trois semaines lors du premier tour, les électeurs en ont décidé autrement. Les Démocrates de Guy Nzouba-Ndama, l’Union nationale de Zacharie Myboto et le Rassemblement Héritage et Modernité d’Alexandre Barro-Chambrier, qui ont dénoncé des fraudes importantes, n’ont obtenu que quatre députés sur les 143 députés que compte l’Assemblée nationale et seules 59 circonscriptions sont en ballotage, dont 26 seulement avec un candidat de l’opposition.

« Si l‘on parvient à envoyer une bonne dizaine de députés, on pourra au moins former un petit noyau », estime avec beaucoup d’amertume un opposant qui espère que les électeurs vont se remobiliser.

Autre question pour l’opposition qui apparaît plus divisée que jamais : comment va s’articuler la lutte pour le leadership en vue de la présidentielle de 2023 ?

Lors du premier tour, tous les ténors de l’opposition se sont fait sortir. Ne reste encore en lice qu’Alexandre Barro-Chambrier dans le 4e arrondissement de Libreville. Quant à Jean Ping, qui se considère président élu depuis août 2016, il a décidé de s’abstenir.

RFI




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