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Les Togolais sont appelés aux urnes le 20 décembre prochain pour le compte des élections législatives. Voilà l’une des principales décisions ayant sanctionné le Conseil des ministre du jeudi 08 novembre.
« Le corps électoral est convoqué le 20 décembre 2018 », précise le communiqué du conseil. La campagne aura lieu du 4 au 18 décembre.
Un appel qui vient parallèlement à l’élection de Francis Pédro Amuzun, huitième membre de la C14 à la CENI, le même jour.
A noter que cette annonce intervient au lendemain d’une rencontre des protagonistes de la crise togolaise avec l’un des facilitateurs, le président Alpha Condé à Conakry. Notons toutefois que les décisions officielles issues de cette rencontre restent toujours non révélées.
Par ailleurs, les représentants de l’opposition à la CENI n’ont toujours pas encore prêté sarment. La C14 qui avait appelé ses militants à boycotter le recensement électoral, effectué du 1er au 25 octobre dernier, exige désormais la reprise de tout le processus électoral.
Contacté après l’annonce de la convocation du corps électoral, le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, s’est exclamé en ces termes : « Laissez-les s’amuser à penser que les élections vont se dérouler le 20 décembre ; est-ce une élection pour résoudre la crise ou une élection ordinaire ? Si la CEDEAO veut nous amener à régler la crise par des élections, elle doit tout mettre en œuvre pour que ces élections soient non contestables. », rapporte la RFI.
A en croire nombre d’observateurs, ces élections ne pourront se tenir que si les réformes s’opèrent avant la date indiquée. Au sein de l’opinion, l’on se nourrit d’espoir que tout est jouable. Ce n’est qu’une question de volonté de la part des protagoniste de la crise socio-politique dans laquelle le Togo est plongé depuis plus d’un an.
