Le gouvernement de la transition au Burkina Faso n’a pas cédé à la pression des dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La période de trois ans reste en vigueur pour la transition jusqu’au retour des civils au pouvoir.
« Le Burkina Faso est dans une très bonne disposition à entendre les remarques de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Par contre, nous n’allons pas sacrifier nos efforts pour ramener la paix au Burkina Faso en courant derrière un calendrier intangible et dont le délai ne tient pas du tout compte des réalités du terrain », a indiqué ce lundi 25 avril 2022, Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement burkinabè.
« (…) Pourquoi mettre en danger des vies humaines alors que notre priorité principale est de sécuriser le territoire burkinabè ? », s’est-il interrogé.
Pour Lionel Bilgo, « le Burkina Faso a toujours expliqué à la CEDEAO que ce calendrier, qui a été mis en place de façon consensuelle, est un calendrier réfléchi et qui tient compte justement du défi majeur que nous avons et qui est le rétablissement de la sécurité. Si nous arrivons à le faire en dessous des trois années, nous organiserons des élections ».