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Les dessous de la présence militaire  russe en République centrafricaine

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Selon le journal Politico, le groupe paramilitaire russe Wagner est en train de développer ses activités minières en République centrafricaine (RCA), en échange de la protection des autorités. Le groupe paramilitaire russe Wagner entend faire des bénéfices de plus de 500 milliards en Centrafrique grâce à l’exploitation des sites miniers.

L’information  a été rendue publique par le journal Politico. Selon ce journal spécialisé dans l’information diplomatique et qui dit avoir consulté un câble diplomatique américain, l’organisation paramilitaire russe Wagner,  projette de développer considérablement ses activités minières sur le continent, notamment en République centrafricaine (RCA). Cette activité pourrait générer des bénéfices d’environ un milliard de dollars, soit environ 500 milliards de francs CFA.

C’est en 2018 que le groupe Wagner s’est installé en RCA  à la demande du président Faustin-Archange Touadéra. Le groupe paramilitaire russe avait reçu la mission de protéger  les dirigeants centrafricains, les sites miniers et de former l’armée du pays. En échange de cette intervention, Wagner a reçu des concessions minières et déploie sa propagande sur les réseaux, mais aussi IRL au travers de son « centre culturel » La Maison russe.

En 2021, grâce à une société-écran malgache, le groupe a exploite la mine d’or de Ndassima, dans le centre du pays. Depuis lors le groupe paramilitaire a transformé cette installation artisanale en un immense complexe fortifié s’étendant sur huit zones de production.

Le collectif d’investigation en sources ouvertes All Eyes Wagner a dévoilé en décembre 2022, dans un rapport , comment le Groupe Wagner utilisait la gemmologue Svetlana Troitskaia ainsi que les sociétés russes Diamville et Russian Service K LLC pour écouler des diamants extraits en Centrafrique. Pour superviser ces opérations, l’organisation s’appuie notamment sur un vétéran de l’Internet Research Agency, la fameuse ferme à trolls pétersbourgeoise de Wagner.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) qui a reçu le mandat de l’Onu n’a plus assez de marge de manœuvre dans le pays.

Essama Aloubou




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