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A la suite de l’arrestation manquée de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro dans un hôtel d’Espagne où il séjournait, la direction dudit hôtel a présenté des excuses à l’ivoirien pour le désagrément.
Alors qu’il séjournait dans l’hôtel El Palace pour y rencontrer la diaspora ivoirienne d’Espagne, l’ex président parlementaire ivoirien, Guillaume Soro a failli être arrêté par Interpol d’Espagne. Dans la foulée, la direction de l’hôtel a présenté des excuses eu égard au désagrément causé par Interpol. Elle se dit prête à œuvrer pour l’aboutissement des enquêtes.
Guillaume Soro estime que c’est un plan commandité par le pouvoir d’Abidjan contre sa personne. Il a décidé cependant de prolonger son séjour dans le pays pour porter plainte.
L’ex parlementaire insiste et persiste que le gouvernement d’Alassane Ouattara a savamment orchestré des actions contre sa personne. Parmi ces actions, l’arrestation manquée d’Interpol en Espagne.
« J’arrive à Barcelone. Je loge à l’hôtel Palace de Barcelone. Je me couche dans ma chambre. Entre 3 h et 4h du matin, une escouade de policiers descend dans ma chambre. Le concierge a juste le temps d’appeler et puis me dire mister Soro, la police est devant ta porte. Je dis mais qu’est ce qui ne va pas ? J’ai à peine le temps de me lever de mon lit, j’arrive, la porte de ma porte est assiégée. Je pars j’ouvre la chambre. Et un policier me dit oui tu es Monsieur Soro ? Je dis oui je suis Monsieur Soro. Et il me dit veuillez nous suivre vous êtes en état d’arrestation », a expliqué Guillaume Soro.
Autres actions dont parle M. Soro, le refus d’entrée aux États-Unis d’Amérique alors que son visa délivré le 1er novembre 2018 et valable jusqu’au 30 octobre 2019 a été annulé sans aucune forme de procès.
