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Les journalistes sont de plus en plus menacés en Afrique, selon RSF

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L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a publié comme chaque année son classement annuel ce 3 mai, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. Ce rapport indique que la liberté de la presse a le plus reculé sur le continent africain en 2022. Selon RSF, les gros défis auxquels sont confrontés les journalistes sont la désinformation, les menaces et intimidations.

Dans 4 pays africains sur 10, les professionnels des médias exercent leur métier dans des conditions « difficiles ».

Selon l’ONG Reporters sans frontières (RSF), ils sont de plus en plus victimes d’arrestations arbitraires ; comme c’est le cas au Burundi, classé 114ᵉ sur 180, de la journaliste Floriane Irangabiye condamnée à 10 ans de prison ferme pour atteinte « à la sûreté intérieure de l’État ».

Au Cameroun, l’assassinat en début d’année de Martinez Zogo, cet animateur radio, fait toujours l’objet d’une enquête.

Longtemps été considéré comme « un modèle régional » en matière de liberté de la presse, le Sénégal a dégringolé de la 73ᵉ à la 104ᵉ place dans le classement annuel de Reporters sans frontières. En tout, 31 places perdues à cause de la « recrudescence des menaces verbales, physiques et judiciaires envers les journalistes ces dernières années », note RSF.




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