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Les présidents africains, des « mendiants » vis-à-vis du Japon ?

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La « TICAD » est une honte pour l’Afrique. C’est ce que pense du moins le Professeur Makau Mutua. Le défenseur des droits de l’homme kényan conçoit mal que les dirigeants du continent y aient étalé leur « mendicité » à ces retrouvailles avec le Japon dont la 7è édition s’est tenue du 28 au 30 août à Yokohama au Japon.

Comme les six précédentes éditions, la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) 2019 aura été l’occasion de renforcer la coopération entre l’Afrique et le Japon.

Si dans les discours, les uns et les autres se félicitent des retombées économiques et que les présidents se frottent les mains par rapport aux enveloppes financières accordées à leurs pays respectifs, la parcicipation à cette rencontre n’est pas du goût de certains Africains.

Parmi les mécontents de la TICAD, un Kényan, le Professeur Makau Mutua, président du conseil d’administration de la Commission kényane des droits de l’homme.

« La TICAD est une honte pour l’Afrique. Quand l’Afrique arrêtera-t-elle ces réunions de mendicité ? Nous devrions avoir honte de nos dirigeants. Je ne peux pas comprendre comment les dirigeants africains peuvent célébrer cette atrocité ! C’est vraiment dommage ! « , a déploré dans un tweet l’agrégé en droit.

Rencontre de haut niveau sur le développement de l’Afrique, la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) a été lancée par le Japon en 1993.

La rencontre se tenait tous les 5 ans au Japon avant de passer à une programmation de trois ans alternativement avec l’Afrique.




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