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ADDIS ABABA, ETHIOPIA - MARCH 17: A woman crys over the coffin of her loved one during a memorial service for the Ethiopian passengers and crew who perished in the Ethiopian Airways ET302 crash. All 157 passengers and crew perished after the Ethiopian Airlines Boeing 737 Max 8 Flight came down six minutes after taking off from Bole Airport. (Photo by Jemal Countess/Getty Images)

L’Éthiopie enterre ses « cercueils vides » (photos)

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Hier dimanche à Addis-Abéba, plusieurs personnes se sont réunies pour faire leurs adieux aux victimes, notamment éthiopiennes, de l’écrasement du Boeing 737 MAX 8. Pleurs, peines et consternations étaient aux rendez-vous à la Cathédrale de la Sainte Trinité de Addis-Abeba où s’est déroulée la cérémonie.

Une semaine après le crash qui a coûté la vie à 157 personnes de 35 nationalités différentes, des cercueils vides ont été enterrés dimanche lors de la cérémonie d’hommage aux victimes du Boeing 737 Max 8.

Familles, proches, amis, collègues, étaient tous réunis dans une atmosphère lourde d’émotions. Dix-sept cercueils vides recouverts du drapeau éthiopien, un pour chacune des victimes éthiopiennes soit huit membres d’équipage et neuf passagers, ont été emmenés par des voitures noires, à travers les rues d’Addis Abeba, jusqu’à la cathédrale.

Même si l’identification des corps ne serait possible qu’après six mois, il fallait que les familles fassent leurs adieux à leurs proches.

Des portraits des victimes avaient été placés sur les cercueils pour cette cérémonie chrétienne orthodoxe, la principale confession du pays.

L’ambiance était encore plus morose au sein du personnel de la compagnie aérienne qui a enregistré le plus de victimes. Difficile de dire adieu à « un collègue qui t’a remplacé ».

« Ce que je ne peux oublier, c’est qu’elle a laissé derrière elle un enfant de huit mois et n’est pas revenue », a déclaré Meselech Petros, au sujet de sa soeur, Amma Tesfamariam, hôtesse de l’air à bord de l’avion.

Selon Mme Meselech, cette dernière n’était pas supposée travailler le 10 octobre à bord du vol ET 302, mais elle avait finalement remplacé un collègue.

« Ce qui nous attriste, c’est que nous n’avons pas trouvé ses restes », a confié dimanche Teshome Legesse, oncle de l’hôtesse de l’air Ayantu Girma, décédée à l’âge de 24 ans.

Une source de l’AFP présent sur le lieu de l’écrasement a vu des proches des victimes recevoir des bouteilles en plastique remplies de terre provenant du champ dans lequel l’avion s’est écrasé.

La ministre éthiopienne des Transports, Dagmawit Moges promet une analyse minutieuse et un temps considérable pour parvenir à des conclusions concrètes. L’analyse des boites noires du Boeing 737 Max 8 se poursuit.




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