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L’ex-chef d’Etat nigérien laisse un testament à son peuple

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Lors d’une dernière allocution à ses compatriotes ce jeudi 1er avril 2021, le président nigérien sortant, Mahamadou Issoufou, a partagé avec la population quatre précieuses leçons tirées de ses dix années à la tête du pays.

Première leçon : avoir un but dans sa vie, de préférence très tôt, et y travailler sans relâche

En prenant exemple sur lui-même, l’homme révèle qu’il rêvait d’être président de la République depuis tout petit, et que les Nigériens lui ont donné l’opportunité de concrétiser. « Mon expérience confirme l’importance, pour un homme, d’avoir un but dans sa vie, de préférence très tôt, et d’y travailler sans relâche. Je souhaite que les jeunes, garçons et filles, qui m’écoutent, retiennent cette première leçon », a-t-il expliqué.

Deuxième leçon : la politique se fait autour des valeurs et non sur des bases identitaires

Troisième leçon : la démocratie est réversible

« (…) En effet, en dix ans, nous avons dû faire face à quatre tentatives de coup d’État dont la dernière, en date, est intervenue dans la nuit du 30 au 31 mars 2021, il y a à peine 48 heures. C’est, à n’en point douter, une tentative désespérée de reprendre, par les armes, le pouvoir des mains de ceux qui l’ont conquis dans les urnes », a affirmé Mahamadou Issoufou avant de féliciter la garde présidentielle et l’« écrasante majorité » des forces de défense et de sécurité qui se distinguent d’ « une minorité compacte de putschistes ».

Quatrième leçon : le défi institutionnel est le plus décisif à surmonter

« C’est le nœud gordien de tous les défis. Nous devons poursuivre l’effort de construction d’institutions fortes et stables. Elles seules permettront à l’ordre et la liberté de se garantir et à l’unité nationale de se renforcer. Ni dictature, ni anarchie mais des institutions démocratiques fortes. (…) », conclut-il.