Après avoir passé plus de 100 jours en détention sur des accusations de malversations financières, Carlos Ghosn est sorti de prison ce mercredi. Le tribunal de Tokyo qui a autorisé la libération de l’ex-patron de Renault et Nissan, avait rejeté l’appel déposé par le bureau des procureurs pour « bloquer la sortie », informe Le HuffPost. La libération de Carlos Ghosn aura-t-elle des conséquences sur les affaires de Nissan ? L’on s’interroge.
A cette interrogation, l’actuel directeur général du groupe, Hiroto Saikawa, qui se veut rassurant, répond par le négatif.
« Les investigations menées en interne chez Nissan ont montré des conduites (de Carlos Ghosn) manifestement contraires à l’éthique (…) et d’autres faits continuent d’émerger », avait récemment souligné Nissan.
En théorie, informe notre source, Carlos Ghosn, qui est toujours en titre administrateur de l’entreprise, pourrait assister à un Conseil d’administration, mais cette possibilité risque de lui être refusée par le groupe.
A noter tout de même que Carlos Ghosn, tombé en disgrâce, était vénéré au Japon pour avoir sauvé le constructeur automobile.