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Lors d’une manifestation organisée il y a quelques jours, l’opposition dénonce la dégradation des conditions de vie un an avant les élections.
5 ans après son arrivée au pouvoir, Georges Weah des volées de bois vert. L’opposition l’accuse la dégradation des conditions de vie un an avant les élections. Une manifestation a été organisée à Monrovia. « Nous sommes fatigués de souffrir », proclamaient les slogans et les banderoles, reprenant l’intitulé donné par la coalition Collaborating Political Parties (CPP) à ce rassemblement devant le stade Samuel Kanyon Doe dans la banlieue de la capitale.
La manifestation avait lieu alors que les Libériens se battent au quotidien avec l’inflation et la pénurie des produits et des services de première nécessité dans l’un des pays déjà les plus pauvres du monde. M. Weah est en dehors du pays depuis le 31 octobre et attendu de retour officiellement dimanche après sept semaines d’absence.
L’opposition l’accuse également d’être à l’origine des dernières attaques contre leur président de campagne Lewis Brown. Ce dernier, ambassadeur permanent du Liberia auprès des Nations Unies a été rappelé et selon ces partisans la semaine dernière il a été pris à parti par des inconnus à la sortie d’une radio dans la capitale Monrovia. Mais dans un discours, le président Weah a expliqué que Brown a été limogé « parce qu’il n’a pas su écouter le gouvernement en place et les bonnes pratiques de la diplomatie ».
Les prochaines élections présidentielles et parlementaires sont prévues en 2023.
Essama Aloubou
