L’Union Africaine a appelé par la voix de son président lundi, Moussa Faki Mahamat les Etats à ratifier l’accord sur l’instauration d’une zone de libre-échange africaine. Le projet tient à cœur à l’institution et elle souhaite que cela passe comme une lettre à la poste.
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat a convié, lundi, les pays africains à signer dans les plus brefs délais ce qu’il appelle par « accord historique ». Son adoption par les Etats symbolisera la relance du processus d’intégration, l’accélération de la croissance économique et partant le développement du continent en vue de créer un gigantesque marché.
Pour Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), « en tant que continent, nous sommes plus forts si nous échangeons ensemble ». Ce sera un incontournable moyen pour l’Afrique de devenir plus fort, plus productif en trouvant des réponses adaptées aux problèmes des jeunes.
« Avec la ZLEC, l’Afrique pourra affirmer son statut de puissance économique mondiale. Si nous voulons industrialiser et créer les emplois nécessaires pour notre population jeune, l’Accord de Libre-échange continental est la voie à suivre », a-t-elle lâché.
La décision de lancer le projet de zone de libre-échange continentale date de janvier 2012 au moment de la 18e session ordinaire de la Conférence de l’Union africaine. L’objectif fixé pour créer cette zone de libre-échange est l’année 2017 mais jusque-là les lignes ont tendance à bouger. Le Nigeria par exemple a tourné le dos au projet. Grosse déception, affirment les spécialistes du sujet.