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L’usage des sachets « bio » entre dans le quotidien des Béninois

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Le Benin fait un pas de plus en matière de préservation de l’environnement. Désormais, l’usage de sachet non-biodégradable est interdit dans le pays.

Après une période transitoire de six mois, la loi qui interdit leur fabrication, leur importation, leur vente et leur utilisation a commencé par s’appliquer depuis le 27 juin dernier. Ne sont autorisés que ceux qui sont biodégradables ou réutilisables

Les effets de cette interdiction se font déjà remarquer dans certains centres de vente et pharmacie de la place où les produits sont livrés sans emballage.

De l’avis des habitants de la capitale, les signes sont palpables. Les habitudes commencent par changer. Par exemple dans les pharmacies, ce n’est plus comme avant où les médicaments sont systématiquement servis dans des sachets dans les pharmacies. Si dans certaines pharmacies, le sachet est remplacé par des emballages en papier, dans d’autres, le client n’a plus droit à l’emballage.

Dans d’autres centres de vente, les clients sont invités à débourser la somme de 100 F CFA pour prendre un emballage sachet biodégradable. Ce n’est plus comme il y a quelques semaines, où le produit est servi automatiquement dans un emballage gratuit.

Pour les consommateurs, ce sont de nouveaux réflexes à avoir. Mais ce qui est sûr, c’est que l’entrée en vigueur de la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017, portant interdiction de la production, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation de sachets en plastique non biodégradables en République du Bénin, crée des couts supplémentaires pour les clients qui devront les supporter.

Le Directeur général de l’environnement et du climat (Dgec), le professeur Martin Aïna qui avait annoncé la disponibilité des sachets biodégradables à coût réduit. Pour les observateurs, au-delà de cette mise à disponibilité, les autorités en charge du secteur doivent s’atteler à un autre chantier. Il faudrait prendre de meilleures dispositions pour l’accessibilité et à coût relativement faible, des emballages biodégradables.

A partir du 19 août prochain, vendeurs et utilisateurs de sachets plastiques non biodégradables seront dans le collimateur des forces béninoises de sécurité.

En effet, l’article 13 de la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017 dispose : « Quiconque commercialise, distribue ou détient des sachets plastiques non biodégradables, est puni d’une amende de cent mille (100.000) francs cfa à cinq millions (5.000.000) de francs cfa et d’une peine d’emprisonnement de trois (03) mois à six (06) mois ».




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