Cinq mois après leur arrestation au domicile de l’un d’entre eux pour avoir tenu une réunion politique non autorisée, 11 opposants aux militaires qui dirigent le Mali ont été remis en liberté provisoire dans la soirée du jeudi 5 décembre.
Plusieurs anciens ministres et dirigeants de partis signataires d’une déclaration appelant la junte à rendre le pouvoir aux civils, figurent parmi eux.
Leurs proches parents et leurs amis qui ont déjà pu les rencontrer sont unanimes : les 11 opposants politiques n’ont pas subi de traitements physiques dégradants en détention.
A rappeler que ces derniers avaient été arrêtés pour « réunion non autorisée » à un moment où les activités des partis étaient interdites.
Une mesure levée depuis.