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Excellente nouvelle pour le Mali sous la présidence du général Assimi Goïta : la compagnie minière canadienne B2Gold a versé 30 millions de dollars (soit environ 18,3 milliards de FCFA) pour régulariser des arriérés de redevances minières.
Cette décision fait suite à un audit fiscal mené en 2023, lequel a mis en lumière des pertes importantes pour le trésor public malien, estimées entre 492 et 984 millions de dollars (300 à 600 milliards de FCFA) en impôts et redevances non payés.
Le règlement permet à B2Gold de maintenir ses activités sur la mine de Fekola, la deuxième plus grande mine d’or du pays, dont la production est estimée à 420 000 onces d’or pour 2024. Par ailleurs, l’entreprise prévoit d’exploiter dès 2025 un nouveau gisement, baptisé Fekola Regional, situé à 20 km du site actuel, avec une production supplémentaire attendue de 80 000 à 100 000 onces par an.
Un secteur minier en pleine réforme
Ce règlement s’inscrit dans le cadre des réformes ambitieuses du secteur minier malien, amorcées avec l’adoption en 2023 d’un nouveau code minier plus strict. Parmi les principales mesures :
- Augmentation des bénéfices pour l’État : la participation du Mali dans les projets miniers est passée de 20 % à 35 %.
- Renforcement des obligations fiscales : les entreprises minières étrangères doivent désormais se conformer à des exigences plus rigoureuses.
Grâce à ces réformes, les recettes annuelles du secteur minier pourraient atteindre jusqu’à 500 milliards de FCFA (820 millions de dollars), renforçant les ressources publiques et améliorant la redistribution des revenus issus des ressources naturelles.
Une vision stratégique pour l’avenir
Ces initiatives illustrent la volonté du gouvernement malien de maximiser les retombées économiques de son secteur minier, tout en renforçant la transparence et le contrôle des paiements des entreprises étrangères. Le Mali, riche en ressources aurifères, diversifie ainsi ses sources de revenus pour mieux répondre aux besoins de sa population.
