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Mali-Burkina-Guinée : une « amicale des putschistes » qui pose problème

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Les ministres malien, burkinabè et guinéen des Affaires étrangères ont pris part le 9 février dernier à une rencontre tripartite à Ouagadougou. Depuis lors, cette réunion fait l’objet de spéculations surtout que ces trois pays officiellement suspendus de la CEDEAO ont décidé de faire front commun.

« Nous pouvons constituer une fédération souple qui peut aller en se renforçant et en respectant les aspirations des uns et des autres chez eux », a déclaré le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyélem de Tambela, cité par Rfi, qui précise qu’il s’agissait d’une déclaration « sans engagement » et non d’un projet officiel.

Même présenté comme cela, cette rencontre dessine déjà un rapprochement entre ces trois pays qui partagent un destin commun : un coup d’État militaire, une période de transition, membres suspendus des organes de l’Union africaine et de la Cédéao.

Jusqu’ici l’institution sous-régionale n’a pas fait de réaction officielle, cependant ce silence est à mille mots.




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