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Mali: des centaines personnes tuées dans le village d’Ogossagou

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Le village d’Ogossagou a été le théâtre d’une violence samedi. Des hommes armés ont attaqué le village, dans le centre du pays, massacrant plus de 100 civils dans ce village peul situé à proximité de la frontière avec le Burkina Faso.

Selon Moulaye Guindo, maire de la ville de Bankass située à une vingtaine de kilomètres du village attaqué à l’aube, « Ogossagou est complètement dévasté »

Des individus, « vêtus en chasseurs dozo », ont attaqué la localité aux alentours de quatre heures du matin, a affirmé le maire de Bankass à l’agence de presse Reuters.

Pour le maire de la localité voisine de Ouenkoro, Cheick Harouna Sankaré, les chasseurs traditionnels dogons sont responsables de cette tuerie.  « Un massacre de civils peuls par des chasseurs traditionnels dogons », -t-il déclaré.

Certaines sources ont rapporté à une radio locale que le village a été « totalement détruit ».

L’attaque a été confirmé le préfet de Bankass, après sa visite des lieux de l’attaque.

« Le nouveau bilan est de 115 morts », a affirmé à l’AFP Cheick Harouna Sankaré, le maire de la localité proche de Ouenkoro, expliquant que les corps de personnes portées disparues avaient été retrouvés.

« Le bilan provisoire est de 115 morts », a également affirmé le préfet de Bankass, Boubacar Kané.

L’attaque a fait « plus de cent victimes, dont des femmes et des enfants », a précisé Mahamat Saleh Annadif, le chef de la Minusma, lors d’un point de presse à Bamako, samedi soir.

Un précédent bilan délivré par une source militaire faisait état d’«au moins cinquante civils peuls tués ».

A en croire Jeune Afrique, depuis l’apparition il y a quatre ans dans le centre du Mali du groupe djihadiste du prédicateur peul Amadou Koufa, les violences se multiplient entre les Peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, pratiquant majoritairement l’agriculture.

Ces violences inter-communautaires ont fait plus de 500 morts civils en 2018, selon l’ONU.




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