La société minière canadienne Barrick Gold a confirmé l’arrestation de quatre de ses employés sur le site du complexe minier de Loulo-Gounkoto, selon un communiqué relayé par Afrique Sur 7. Ces employés font face à des accusations officielles de blanchiment de capitaux et atteinte aux biens publics.
Bien que Barrick Gold réfute ces allégations, l’entreprise a assuré qu’elle collaborait étroitement avec les autorités maliennes pour résoudre cette affaire. Dans son communiqué, elle a souligné son engagement à trouver une solution amiable afin de préserver la viabilité de ses activités au Mali.
Une tentative de règlement en cours
Le président-directeur général de Barrick Gold, Mark Bristow, a rappelé que des discussions étaient en cours depuis le 30 septembre pour établir un accord avec le gouvernement malien. Ces négociations portent notamment sur le partage des bénéfices et le cadre juridique encadrant les activités de la société. Cependant, il a admis que les tentatives de parvenir à un compromis ont jusqu’à présent échoué.
Une affaire fiscale en arrière-plan
Selon des sources locales, cette arrestation s’inscrit dans un différend fiscal majeur. Barrick Gold serait accusée d’avoir omis de régler plusieurs milliards de francs CFA en impôts et taxes dus à l’État malien. Ce contentieux pourrait expliquer les tensions récentes entre la société et les autorités locales.
Un précédent avec Resolute Mining Ltd
Cette affaire rappelle celle de Resolute Mining Ltd, une autre société minière, dont des responsables avaient été arrêtés pour des accusations similaires. Ce différend avait abouti à un accord prévoyant le paiement de plusieurs millions de dollars à l’État malien, ouvrant ainsi la voie à une résolution.
Malgré ces défis, Barrick Gold affirme rester déterminée à collaborer avec le gouvernement malien pour trouver une issue favorable à cette situation et garantir la libération de ses employés.